Lundi 24 mai 2010



Je reçois un mail qui me demande des photos de la rue de Milan, derrière le théâtre.
Désormais je connais le coin comme ma poche, mais la rue de Milan, inconnue au bataillon.
Rue de la Révolution je fais la connaissance de « Houari Calentica » (adresse à retenir), un jeune homme très serviable qui me propose de m’aider. Il laisse sa boutique et nous dévalons le quartier juif. Enfin, je trouve la rue de Milan et je fais les photos du numéro 6. Mission accomplie.
Il est déjà presque 8 heures, je reprends le Boulevard Magenta, je descends faire un tour du côté de la cathédrale, j’ai vu une publicité pour le Salon du livre qui doit s’y tenir bientôt. La cathédrale est fermée.
Le jardin de la Maison du Colon donne sur la Place Jeanne d’Arc (place de la Kahina).
Des ouvriers sont en train d’effectuer des travaux, paver les allées et construire un bassin.
Je pousse la grille, « Salam », mais ils ne parlent pas le français.. Je reste un long moment avec eux, m’intéressant à leur travail et j’en profite pour prendre quelques photos.
Je reviens Square Garbé, devant l’évêché. Je discute avec le préposé à l’accueil et j’arrive à le convaincre de me laisser entrer.
L’évêché est aujourd’hui l’IRFM (Institut Régional de Formation Musicale), l’école de musique d’Oran. Fréquenté par une soixantaine d’élèves à plein temps, il forme les futurs virtuoses du pays … Différentes salles où déjà quelques élèves s’affairent, les cours ne vont pas tarder à commencer.
Le jardin est très bien entretenu, sur les murs des fresques d’inspiration musicale représentent des instruments, un buste de Beethoven semble contrôler l’accès…
Je prends congé.
Il fait très beau, j’ai le choix entre la Corniche ou le Sud.
J’opte pour Eckmühl. Mon bâton de pèlerin (lisez « mon appareil photos ») à la main, je suis arrivé devant les Arènes.
Consciencieusement je fais le tour de l’imposant édifice. Il est, lui aussi, en pleine rénovation, des échafaudages ceinturent les gradins. Je ne pourrai pas rentrer.
On pourrait s’étonner sur la construction d’Arènes, vers 1910, en pleine période française (les seules d’Afrique du Nord). Cela s’explique sûrement par le fait que l’occupation française avait drainé des populations provenant de toute l’Europe, et les espagnols ont été les plus nombreux à débarquer sur les cotes d’Oranie, l’Espagne ayant un passé à Oran. Selon certaines estimations, Il fut un temps où la population espagnole représentait à Oran 65% des habitants.
Le quartier vivait au rythme des corridas et des lâchers de taureaux.
Un vieil adage disait qu’ « Oran était la ville d’Algérie la plus européenne, mais la moins française ».
La tauromachie, importée d’Andalousie, n’est, fort heureusement, plus pratiquée à Oran depuis des décennies. Les « Nouvelles Arènes », après avoir abrité de nombreux galas de boxe, ont également servi de caisse de résonnance aux plus belles voix de variété françaises, ont accueilli les célèbres Platters et furent le théâtre de nuits magiques comme « La nuit bleue », féérie sur la glace. Peut-être que les noms de « L’ange blanc » et du « Bourreau de Béthune » évoquent encore pour certains quelques souvenirs …
Désormais la piste sert essentiellement à des activités sportives et se transforme tour à tour en terrain de football, de handball ou de volley.
Quelques concerts de raï pendant le ramadan, peut-être pour rappeler aux oranais que Khaled est né à 500 mètres de cet édifice.
Quelques clichés à faire dans le quartier, et je pars à la recherche d’adresses.
J’arpente dans tous les sens l’avenue du Docteur Cauquil, photographiant rue d’Angleterre ou du Portugal, jusqu’à l’Avenue d’Oujda. Le portail de l’Ecole Normale de filles est ouvert, je m’engage avenue Albert 1er jusqu’à l’avenue Jules Vinson.
Je tourne dans le quartier, prends des photos demandées, puis rue Félicien Protin devant la villa de Monsieur Félicien Protin qui céda ses terrains pour qu’à Brunie naissent l’avenue et la Cité qui porteront son nom.
Petit tour vers l’Eglise d’Eckmühl, devenue Mosquée, rue de Liège, et j’arrive devant le grand portail de « mon » patronage Don Bosco, rue Henri Poincaré. Je pousse cette porte en fer et me voilà devant le néant de ce que fût la cour du Patro. Plus de grotte de Lourdes en entrant à gauche, plus de tourniquet, plus de ciné, plus de stade, enfin, plus rien … La Chapelle sert d’entrepôt ou s’entassent cartons des sucreries, le nouveau propriétaire étant grossiste en confiserie. Je discute un long moment, je prends des photos, on m’offre un café et un ouvrier, obéissant à une phrase en arabe, revient avec un sac plastique rempli de Mars, Nuts, Smarties, M&M et autres bonbons en tous genres…
Malgré l’accueil chaleureux que j’y ai reçu, je quitte ces lieux totalement étrangers avec une grande déception.
Je continue ma balade, Place Poincaré, l’arrière de Jean Zay, l’avenue Jules Ferry.
Je m’engage rue Sergent Blandan, vers Magnan, la Rue Léonie, je reconnais puisque j’y suis venu hier à l’Institut Cervantès.
Arrivé au Carrefour de la Gare du Bou-you-you, je traverse le Jardin Public désert.
Je ressors avenue de Yougoslavie, j’ai décidé d’aller faire un tour à Tamashouët.
Le complexe sportif de l’ASPTT semble ouvert, un monsieur accueillant sur la porte. J’engage la conversation et j’obtiens de rentrer seul. Les équipements et terrains sont très bien entretenus, les piscines sont vides, je prends quelques photos et je ressors.
Presque midi à ma montre, j’arrive au Cimetière …


(voir la page « Cimetière Tamashouët)


17 heures, je suis sur le front de mer, je passe devant le Monument au Morts et je continue vers Miramar. J’arrive Square Port Saïd, les terrasses des deux glaciers sont bondées, je passe entre les tables, et je m’engage dans la petite rue Latrèche. Au n° 4 se tient le siège de l’Association Bel Horizon où j’ai rendez-vous. Une quinzaine de jeunes gens autour d’une table échangent leurs idées sur les prochaines actions de l’Association. Kouider Métaïr, le président me reçoit, notre entrevue est entrecoupée d’appels téléphoniques, de demandes d’avis, de renseignements, etc. Une véritable ruche à penser. En fait, il y avait eu le 1er mai une randonnée pédestre au Fort de Santa-Cruz (plusieurs milliers de participants) et les comptes rendus se préparent, les vidéos à mettre sur Facebook, etc. Un groupe m’invite dans une pièce mitoyenne pour me montrer les maquettes que l’Association vient de réaliser. Tout est axé sur le Fort de Santa-Cruz, bien sûr, la maquette qui vient d’être terminée est une pure merveille (2,50 m sur 1,50 m, avec des éléments qui s’emboîtent, qui s’enlèvent, se superposent…).
Je repasse dans la salle des ordinateurs où je visionne les activités de l’Association en compagnie de Younès…
J’achète le Guide Bel Horizon des monuments historiques et sites naturels d’Oran, Kouider Métaïr m’offre le DVD « Oran, Mémoires en images ».
Ma journée bien remplie, je regagne mon hôtel, histoire de mettre un peu d’ordre dans mes notes, changer de tenue et de nouveau en ville.
Je suis rue d’Arzew, il est 21h30, je rentre dans un restaurant « El Bahia ». Bon repas dans la salle « familles » au sous-sol, agréable et climatisée. Précision, que ce soit au restaurant, dans une cafétéria ou un café, il y a toujours une salle séparée réservée aux familles et aux femmes.
Presque 23 heures, je rentre, l’hôtel n’est pas loin, boulevard du 2ème Zouaves.




Nous sommes dans le Derb, Rue de Milan


L'immeuble du n° 6 rue de Milan


Angle Rue de Milan et Rue de Wagram


La rue de Milan aboutissant Rue de Friedland




Sur le parvis de la cathédrale


La Place Jeanne d'Arc (Pl. de la Kahina)


Face à la Cathédrale


L'arrière de la Maison du Colon (Palais de la Culture)
dans le jardin


La cathédrale depuis le jardin de la Maison du Colon


L'évêché, devenu l'Institut de Musique
depuis le Square Garbé


L'évêché, Institut Régional de Formation Musicale


Dans le jardin de l'évêché, le buste de Beethoven


Avenue d'Oujda, les arènes d'Eckmühl






L'arrière des arènes









Une mosquée a été construite sur l'esplanade


Le n° 3 avenue du Docteur Cauquil
(l'avenue du Dr Cauquil partait de l'avenue d'Oujda vers la Cité Petit)


Le n° 3 avenue du Docteur Cauquil


Face au n° 3 avenue du Dr Cauquil


Vers Brunie


L'avenue du Dr Cauquil, à droite, la rue du Portugal


Rue d'Angleterre, au fond on aperçoit les gradins des Arènes


Ecole Normale de Filles à Eckmühl


Entrée de l'Ecole Normale de Filles


Avenue d'Oujda




Avenue Albert 1er


En descendant l'avenue Albert 1er
Nous arrivons à l'intersection avec l'avenue Jules Vinson


Angle avenue Général Claverie - avenue Jules Vinson


Angle avenue Général Claverie - avenue Jules Vinson


Avenue Général Claverie
en descendant vers la rue Laurent Guerrero


Avenue Général Claverie
en descendant vers la rue Laurent Guerrero


Rue Félicien Protin vers l'avenue Albert 1er


Rue Félicien Protin vers Protin


Rue Félicien Protin (angle avec l'avenue Albert 1er)
Dans l'immeuble rouge habitait mon copain Petit


La rue de Liège
qui partait de l'avenue Albert 1er à l'avenue d'Oujda
sur la droite il y avait l'église d'Eckmühl


L'église d'Eckmühl, devenue la Mosquée du quartier


L'église d'Eckmühl


L'église d'Eckmühl


Vous ne reconnaissez pas ?
C'est la cour du Patronage d'Eckmühl


Le plafond de la Chapelle du Patro


Le carrelage de l'allée centrale de la chapelle est toujours le même.
Par contre c'est désormais l'entrepôt d'un grossiste en confiserie


Dans la cour du Patronage, le petit cercle en béton au milieu
est l'emplacement du tourniquet


Les camionnettes sont garées devant "notre cinoch"


La Place Poincaré
(intersection Rue H.Poincaré et rue Général Galliffet)


La Place Poincaré


Rue Henri Poincaré


Arrière de l'Ecole Jean Zay (rue Poincaré)


8, rue Henri Poincaré
où habitait mon copain Paul Moya


Avenue Jules Ferry


6, avenue Jules Ferry
La photo m'avait été demandée par ?...


6, avenue Jules Ferry


6, avenue Jules Ferry

Retour sur Boulanger



En remontant l'avenue Jules Ferry,
traversons l'avenue Albert 1er,
première à gauche la rue du Sergent Blandan


En descendant la rue Sergent Blandan, La rue Léonie
L'école Magnan


L'école Magnan (maternelle et de garçons)

Puisque je suis dans le coin, je descends la rue Léonie, j'arrive à l'ancienne gare Hammam Bou Hadjar (Bou-you-you), je traverse le jardin public et je vous invite à une promenade rafraîchissante












Je ressors du Jardin par l'avenue de Yougoslavie, je vais au Cimetière, mais avant, un petit tour à l'ASPTT



Entrée du complexe sportif


Les cours de tennis très bien entretenus






P't'être pas la saison ?
Les piscines sont désespérément vides




... même le petit bain



suite,
Mardi 25 mai